Avant de commencer, je veux expliquer que la dynamique de cette section de “Le chat de la nuit” aura une partie où je partagerai des nouvelles; une autre où je vous recommanderai des lectures (c’est le cas d’aujourd’hui) et une troisième qui sera orientée à analyser personnellement quelques questions d’actualité ou qui ne le sont pas, mais que j’estime importantes et qui concernent les bases de cette sub-rédaction du “Le chat de la nuit”: politique, littérature et société, étant toutes les trois liées à l’expression publique et à la liberté d´expression .
En février, j'ai commencé à lire un recueil de textes de critique artistique de John Berger, une des figures les plus importantes dans le monde de la critique d’art du XXème siècle. C'était une des voix les plus lucides en ce qui concerne la question sociale et politique, surtout de la peinture, avec une vision analyste des relations de l’art comme un instrument des sphères du pouvoir.
En février, j'ai commencé à lire un recueil de textes de critique artistique de John Berger, une des figures les plus importantes dans le monde de la critique d’art du XXème siècle. C'était une des voix les plus lucides en ce qui concerne la question sociale et politique, surtout de la peinture, avec une vision analyste des relations de l’art comme un instrument des sphères du pouvoir.
Le livre dont je vous parle est Regarder, où Berger examine les formes de voir la réalité d’un monde qui est modifié par le mécanisme et le capitalisme bourgeois. Par exemple, la vision des animaux comme un produit commercial, comme un vestige d’un passé en harmonie avec les humains, leur marginalisation dans les zoos, etc. Aussi, l’auteur nous propose une étude de la vision des vêtements comme un signe de distinction sociale, l’image de l’angoisse, surtout des images de la guerre, des faits violents rapportés par les journalistes...
Berger fait une appréciation des usages de la photographie et de la peinture en relation avec la société industrialisée et la post-industrielle, qui comporte une grande critique des son point de vue marxiste, et il utilise cela comme prétexte pour mettre en doute la direction commune des comportements quotidiens.
Considérant le fait qu'il remet en cause beaucoup d'aspects de l'usage du pouvoir et qu'il juge de cette manière le cours de la société occidentale établie, je pense que c'est un grand exemple d'une liberté de pensée très longue, ce qui est curieux en ce système politique que la coupe de forme tellement discrète.
C'est pour ça que, à mon avis, et pour la part que j’ai lu de ce livre, c´est une lecture obligatoire pour les personnes qui aiment l’art et qui souvent ont des inquiétudes politico-sociales.
Guillem
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