Réclamer la défense de la liberté d'expression

Entrée 4: Réclamer la défense de la liberté d’expression.

 http://www.lavanguardia.com/politica/20180226/441106804940/hablamos-manifestaciones-libertad-de-expresion.html

Publié par Nader:

La plate-forme appelée  HABLAMOS  a convoqué une manifestation pour réclamer la défense de la liberté d´expression. Le porte-parole de la plate-forme explique : la loi organique de protection de la sécurité citoyenne qui est entrée en vigueur en 2015 est une atteinte à la liberté d´expression des espagnols car elle leur restreint le droit de s'exprimer librement. D’après eux, l’application de cette loi est disproportionnée. Les amendes peuvent être au maximum de 60000 euros et dans certains cas les coupables encourent la prison.



La plate-forme HABLAMOS convoque la manifestation pour répondre aux attaques à la liberté d’expression. Cette plate-forme souhaite que les manifestants viennent habillés en blanc et sans s’associer à aucun parti politique.  HABLAMOS cite des exemples de cas judiciaire qui on déclencher des polémiques. Dans le cas de Cassandra Vera, à cause de cette loi abusive, elle a dû faire appel pour éviter d’être emprisonnée et a été finalement indultée. Son délit avait été de publié des blagues, sur facebook et twitter, en se moquant de l’assassinat de Carrero Blanco par le groupe terroriste E.T.A. Le tribunal en appel n’a pas considéré ces blagues tellement offensives et a décidé d'annuler la peine de prison. Un autre exemple est le cas du directeur et du vice directeur de la revue : El Jueves. Ils sont condamnés pour avoir publié dans leur revue que les policiers étaient sous les effets de la cocaïne, durant la surveillance d´une manifestation. Leur défense est que tout ce qu’ils ont publié sur ce sujet était de l’humour. Ils ont dit cela pour critiquer et se moquer des violents policiers qui ont chargés sur les manifestants. Finalement HABLAMOS cite le cas de deux chanteurs : César Strawberry et Pablo Hassel, tous deux condamnés à la prison. Le premier est accusé de diffamation et d´insulter le roi d´Espagne et sa famille dans ses chansons. Le second est accusé de faire l’apologie du terrorisme, de présenter les terroristes du groupe terroriste E.T.A. comme de vaillant héros, et d'inciter à la violence et à la haine.

Personnellement, je crois que l’on ne doit pas utiliser le même barème dans tous les cas, et que cette loi devrait être changé par une plus souple et flexible. Pour le cas de Cassandra Vera, je pense que la mettre en prison pour avoir fait des blagues de mauvais goût est exagérée. Elle a parlé sans tact, et elle n'a pas eu de respect pour le défunt, mais on ne peut pas mettre en prison toutes les personnes mal élevées. Dans le cas de la revue, les accusés doivent réussir à prouver que leur article, contre les policiers violents, était écrit sur un ton moqueur, et qu'il s’agissait juste d'une blague pour critiquer le comportement agressifs des policiers qui on chargés violemment contre les manifestants. Je considère aussi disproportionné et exagéré l'emprisonnement du chanteur pour avoir insulter le roi d´Espagne et sa famille. Une amende économique et le retrait de la vente de tous les disques du chanteur suffisait et de même dans le cas de l’autre chanteur.



En conclusion, je considère que cette loi, surnommée « la loi bâillon » a juste titre, est une menace directe aux droits de citoyens espagnoles. Ils ne peuvent plus se réunir pacifiquement et leur liberté d’expression est restreinte. Ce n’est pas digne d’un gouvernement démocratique et cela rappelle plutôt le temps où tout était censuré par le régime dictatorial de Franco. Cette loi est abusive, exagérée, disproportionnée et elle porte atteinte aux droits et aux libertés des citoyens espagnoles. C’est une loi mal faite qui devrait être modifié, revue, ou changée par une autre moins strict.